Val-d’Oise. Coronavirus : l’hôpital de Pontoise se prépare
Val-d’Oise. Coronavirus : l’hôpital de Pontoise se prépare
Le centre hospitalier René-Dubos de Pontoise (Val-d'Oise) s'organise et s'équipe afin de faire partie des établissements de 2 ligne désignés pour répondre au Covid-19.
Dans le cadre de l‘alerte concernant le coronavirus, le centre hospitalier René-Dubos de Pontoise (Val-d’Oise), comme tous les établissements de santé qui hébergent le Samu, se prépare à devenir un hôpital de 2e ligne.
« Nous sommes en cours d’identification et d’équipement d’une zone d’hospitalisation pour les patients atteints du Covid-19, confiait la direction de l’hôpital de Pontoise, lundi 2 mars 2020. Mais les choses peuvent évoluer à tout moment. »
Pour assister les hôpitaux parisiens
Si l’Agence régionale de Santé (ARS) déclenche la 2e ligne, le centre hospitalier René-Dubos aura donc vocation à intervenir en appui des établissements de 1re ligne (Bichat, Necker, la Pitié-Salpêtrière, Ndlr) « si les établissements parisiens de niveau 1 s’avèrent saturés », précise Philippe Houillon, le maire (LR) de Pontoise, qui préside le conseil de surveillance de l’hôpital.
« En tant qu’établissement de 2e ligne, il nous est demandé de nous préparer activement et de mettre en place d’ores et déjà des mesures afin de limiter au maximum les risques de transmission du virus et d’identifier les cas possibles », détaille la direction de l’hôpital de Pontoise.
Mesure de repérages aux urgences
Ainsi, pour les différents services des urgences : l’établissement a mis en place une organisation particulière qui consiste à repérer, dès leur arrivée, « les personnes présentant des symptômes de toux et (ou) de fièvre ».
Un masque chirurgical est alors remis à ces dernières, qui sont immédiatement questionnées afin de « préciser la notion de contact, de déplacement en zone à risque, etc. », souligne l’hôpital.
Si l’évaluation s’avère positive : « le patient est placé en isolement dans un box ».
Pour les autre secteurs de l’établissement (accueil, consultations, admissions, etc.), des masques chirurgicaux sont proposés pour les personnes présentant les mêmes symptômes. Une information a également été relayée sur le site Internet et les différents supports numériques du centre hospitalier à destination du grand public.
« En cas de doute, ne vous rendez pas chez votre médecin ni aux urgences : appelez le 15 », rappelle l’établissement.